Le pacte des cœurs brisésde Sarah Ockler,
traduit de l'américain par Frédérique Fraisse
et paru aux éditions La Martinière Jeunesse
le 4 septembre 2014 au prix de 14,90 €
Ma note livraddict: 15/20
QUATRIÈME DE COUVERTURE
QUATRIÈME DE COUVERTURE
Jude et ses trois sœurs avaient un pacte : aucune d'elles ne devait plus fréquenter un frère Vargas. Pourtant, quand Emilio, le plus jeune, s'avère être seul capable d'aider le père de Jude, atteint d'un Alzheimer, à réaliser son dernier rêve en réparant sa vieille moto, celle-ci rompt sa promesse. Emilio est-il, comme ses frères, un briseur de cœur ?
En tout cas, Jude est sous le charme.
Et, alors que la mémoire de son père fond progressivement dans l'oubli, la sienne se remplit d'émotions et d'expériences qu'elle n'est pas prête d'oublier.
Et, alors que la mémoire de son père fond progressivement dans l'oubli, la sienne se remplit d'émotions et d'expériences qu'elle n'est pas prête d'oublier.
MON
AVIS
En commençant cette lecture, je m'attendais à une romance très jeunesse... il faut bien dire qu'elle en a tout l'air. Ça a été une agréable surprise de me rendre compte que je m'étais leurrée !
Alors, encore un grand merci à la belle Ilona du blog The Bold Girl pour ce beau cadeau !
La première chose que je tiens à aborder, c'est le sujet difficile et affreux de la maladie d'Alzheimer. Une maladie qui n'atteint pas seulement le patient, mais tout son entourage. L'auteure la traite avec justesse et douceur. Les scènes de crise du père de Jude sont décrites avec un réalisme tel qu'on en a les larmes aux yeux. Durant tout le roman, on vit avec Jude ces moment affreux, ces petits bouts qui sont enlevés à Papito pendant quelques minutes horribles.
Un papito abordé avec profondeur, qui lutte chaque jour pour garder ses souvenirs, et de par sa maladie, on ne peut que s'attacher au personnage. Il en va de même pour sa fille. On la découvre forte, touchante et maladroite. Même si elle est parfois désemparée par les crises de son père, elle y fait face avec beaucoup de courage.
J'ai été assez conquise par le protagoniste d'Emilio, jeune homme plein d'humour qui sait parfaitement jouer de son charme et des mots pour déstabiliser.
Pas de surprise quand je vous le dis, l'histoire se concentre sur la relation entre Jude et ce dernier, et j'ai été conquise par la romance toute mignonne qui s'installe entre ces deux protagonistes bien accordés.Un papito abordé avec profondeur, qui lutte chaque jour pour garder ses souvenirs, et de par sa maladie, on ne peut que s'attacher au personnage. Il en va de même pour sa fille. On la découvre forte, touchante et maladroite. Même si elle est parfois désemparée par les crises de son père, elle y fait face avec beaucoup de courage.
J'ai été assez conquise par le protagoniste d'Emilio, jeune homme plein d'humour qui sait parfaitement jouer de son charme et des mots pour déstabiliser.
J'ai également apprécié la grande présence du monde des bolides à deux roues dans cette histoire. Emilio vient chez Jude pour aider Papito à retaper sa vieille moto, donc nous suivons toute sa remise en état.
Comme dit précédemment, l'auteure maîtrise son sujet, avec une certaine délicatesse, tout comme les sentiments de ces personnages : on passe un peu par toutes les émotions grâce aux sentiments de Jude qui sont parfaitement décrits.
L'auteure termine son histoire sur une jolie note qui m'a donnée le sourire.
Bien plus qu'une simple romance, c'est une histoire émouvante, belle, juste et plus mature qu'elle ne le laisse présager.
EXTRAITS
Selon la loi des probabilités, une fille précédée de trois soeurs hérite d'au moins un joli short en jean à sa taille. On est d'accord ? Niet ! Mauvaise réponse.
Si les vêtements pouvaient parler, celui-ci dirait : Salut ! Nous sommes les vieilles fringues d'Araceli. Et je répondrais : Mission accomplie ! Aucun autre short ne comprime mieux les organes féminins que toi. Félicitations !
En réalité, ce short remontait tellement là où je pense que l'on entendrait plutôt : umpf pmph heurm pfum.
Hein ?
Précisément.
Je coupai le contact et souris à Papito à côté de moi.
- Prêt ?
Il ne me répondit pas mais plissa les yeux tandis que je me mettais un peu de gloss sur les lèvres devant le rétroviseur.
- Ça te vieillit, mi querida.
- Me dit celui qui passe ses chaussettes au microondes.
- Elles étaient froides, répliqua-t-il en haussant les épaules.
Comme si c'était moi la plus cinglée des deux...
- Une chance que tu n'aies pas déclenché un incendie. Je sautai du pick-up et attachai la laisse au collier de
Pancake, notre golden retriever qui trémoussait du derrière, surexcité à l'idée d'une balade.
Je tirai sur l'ex-short de ma soeur puis me tournai vers Papito.
- L'habit fait le moine, pas vrai ? S'ils nous prennent au sérieux, ils ne nous arnaqueront peut-être pas...
Papito examina le short d'Araceli et le vieux T-shirt Van Halen déchiré en des points stratégiques que j'avais chipé dans les rebuts de Lourdes.
- Jude Catherine Hernandez... J'aimerais bien voir quelqu'un conduire une moto dans cette tenue !
Je levai les yeux au ciel. Papa n'avait pas enfourché une moto depuis trente ans. Moi, on peut dire que je m'y connaissais en bécanes : j'avais téléchargé quasiment toutes les vidéos jamais filmées du Sturgis Motorcycle Rally et après quelques nuits blanches sur YouTube - merci Red Bull et Oreo -, je m'approchais du statut d'expert de la vaste et sombre culture des deux-roues.
Cuir, chaînes et absence flagrante de soutien-gorge, j'avais tout bon.
Papito plissa les yeux.
- Tu ressembles à...
Si les vêtements pouvaient parler, celui-ci dirait : Salut ! Nous sommes les vieilles fringues d'Araceli. Et je répondrais : Mission accomplie ! Aucun autre short ne comprime mieux les organes féminins que toi. Félicitations !
En réalité, ce short remontait tellement là où je pense que l'on entendrait plutôt : umpf pmph heurm pfum.
Hein ?
Précisément.
Je coupai le contact et souris à Papito à côté de moi.
- Prêt ?
Il ne me répondit pas mais plissa les yeux tandis que je me mettais un peu de gloss sur les lèvres devant le rétroviseur.
- Ça te vieillit, mi querida.
- Me dit celui qui passe ses chaussettes au microondes.
- Elles étaient froides, répliqua-t-il en haussant les épaules.
Comme si c'était moi la plus cinglée des deux...
- Une chance que tu n'aies pas déclenché un incendie. Je sautai du pick-up et attachai la laisse au collier de
Pancake, notre golden retriever qui trémoussait du derrière, surexcité à l'idée d'une balade.
Je tirai sur l'ex-short de ma soeur puis me tournai vers Papito.
- L'habit fait le moine, pas vrai ? S'ils nous prennent au sérieux, ils ne nous arnaqueront peut-être pas...
Papito examina le short d'Araceli et le vieux T-shirt Van Halen déchiré en des points stratégiques que j'avais chipé dans les rebuts de Lourdes.
- Jude Catherine Hernandez... J'aimerais bien voir quelqu'un conduire une moto dans cette tenue !
Je levai les yeux au ciel. Papa n'avait pas enfourché une moto depuis trente ans. Moi, on peut dire que je m'y connaissais en bécanes : j'avais téléchargé quasiment toutes les vidéos jamais filmées du Sturgis Motorcycle Rally et après quelques nuits blanches sur YouTube - merci Red Bull et Oreo -, je m'approchais du statut d'expert de la vaste et sombre culture des deux-roues.
Cuir, chaînes et absence flagrante de soutien-gorge, j'avais tout bon.
Papito plissa les yeux.
- Tu ressembles à...
Tu me donnes envie de lire ce roman - qui m'avait déjà interpellé, je crois.
RépondreSupprimerJe suis ravie de l'apprendre ! J'espère qu'il te plaira si tu te lance :)
SupprimerJe ne connaissais pas du tout ce livre mais pourquoi pas. Merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerAvec plaisir, je suis ravie de l'apprendre ! J'espère que tu te lanceras et que tu apprécieras ! :)
SupprimerLa maladie d'Alzheimer est une maladie qui m'interpelle énormément. Du coup, ce roman pourrait vraiment me plaire alors merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerAvec grand plaisir ! J'en suis ravie :)
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